<% accessdb="/sondages/votestan.mdb" cn="driver={Microsoft Access Driver (*.mdb)};" cn=cn & "dbq=" & server.mappath(accessdb) Set db = Server.CreateObject("ADODB.Connection") db.Open cn,"","" ' Là je teste si l'internaute a voté pour un des deux formulaires IF request.Form("VOTE1")<>"" OR request.Form("VOTE2")<>"" Then ' Il a voté ' Maintenant on va tester si il a déjà voté pour la question (en question) accessdb="/sondages/votestan" set rs = server.createobject("ADODB.Recordset") sql = "select ip from VOTES" sql = sql + " where ip ='" & Request.ServerVariables("REMOTE_ADDR") & "' and IDQUESTION=" & Request.Form("question") rs.Open sql, db if rs.eof then rs.close Set rs=Nothing ' Il n'a pas encore voté pour cette question ' donc on va mettre à jour les deux tables (QUESTIONS et VOTES) 'On commence par la Table VOTES sql = "insert into VOTES (IDQUESTION,IP,SELECTION,DATEVOTE) " sql = sql & "values (" & Request.Form("QUESTION") & ",'" & Request.ServerVariables("REMOTE_ADDR") & "'," sql = sql & Request.Form("a_input") & ",#" & DATE() & "#)" db.execute(sql) 'Puis par la table QUESTIONS sql = "UPDATE QUESTIONS SET SELECTION" & REQUEST.FORM("a_input") & "=SELECTION" & REQUEST.FORM("a_input") & "+ 1" sql = sql & " Where IDQUESTION=" & Request.Form("question") db.execute(sql) Else rs.close Set rs=Nothing END IF END IF %> FAQ - Observation des Cyclones Tropicaux
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La Foire Aux Questions

Section H: Observation des Cyclones Tropicaux

 

 

 

 

Question: H1) Qu'est-ce que la méthode de Dvorak et comment l'utilise-t-on ?

La méthode de Dvorak permet d’estimer l’intensité d’un cyclone tropical à partir des images satellite. Vernon F. Dvorak a développé cette méthodologie en utilisant des schémas types d’aide à la décision (Dvorak 1975, 1984).
On compare l’image satellite en temps réél d’un cyclone tropical à un certain nombre de schémas types possibles :
   Bandes Incurvées
   Cisaillement
   Œil
   Couverture Nuageuse Centrale Dense (CDO)
   Centre Noyé dans la Masse
   Couverture Nuageuse Centrale Froide (CCC)
Quand le cyclone a un œil (ce qui est généralement le cas pour les ouragans, les forts cyclones tropicaux et les typhons), on utilise l'image infrarouge pour calculer la différence de température entre l'œil qui est chaud et le sommet des nuages environnants qui est froid. Plus cette différence est grande, plus le cyclone est intense. On en déduit le "nombre T" ainsi qu’un "Nombre CI" (intensité en temps réel). Les reconnaissances aériennes sur les bassins Atlantique et Pacifique Nord-Ouest ont permis de calibrer ces nombre CI. Ils correspondent en moyenne aux intensités suivantes :

Chiffres d'Intensité
Nombre
CI
Vent moyen maximum
sur une minute
(kts)
Pression centrale
(hPa)
    Atlantic NW Pacific
0.0 <25 ---- ----
0.5 25 ---- ----
1.0 25 ---- ----
1.5 25 ---- ----
2.0 30 1009 1000
2.5 35 1005 997
3.0 45 1000 991
3.5 55 994 984
4.0 65 987 976
4.5 77 979 966
5.0 90 970 954
5.5 102 960 941
6.0 115 948 927
6.5 127 935 914
7.0 140 921 898
7.5 155 906 879
8.0 170 890 858
Remarque : les estimations des vents et de la pression au centre supposent que ceux-ci restent cohérents. Néanmoins, les vents étant en réalité dépendants du gradient de pression, les petits cyclones tropicaux (comme ANDREW en Atlantique en 1992 par exemple) peuvent être caractérisés par des vents plus forts pour une pression au centre donnée que des cyclones tropicaux plus grands ayant la même pression au centre. Il faut donc faire preuve de prudence et ne pas chercher à absolument faire rentrer un cyclone tropical dans une des correspondances vent/pression du tableau ci-dessus.
On attribue des pressions plus basses aux cyclones tropicaux du Pacifique Nord-Ouest qu’à ceux du bassin Atlantique parce qu’on ne dispose pas du même recul climatologique. Les données de champ de pression au niveau de la mer sur le Pacifique Nord-Ouest sont récentes. Il a donc fallu diminuer les valeurs du champ de pression pour les accorder au champ de vent.
En comparant la méthode de Dvorak et les mesures par reconnaissance aérienne sur le Pacifique Nord-Ouest, on trouve une erreur moyenne d’environ 10 hPa avec un écart type de 9 hPa (Martin et Gray 1993). Il est probable que les estimations concernant les cyclones tropicaux en Atlantique présentent des erreurs du même ordre. Un ouragan de l'Atlantique dont le nombre CI est de 4,5 (vents de 77 kt et pression 979 hPa) peut donc en réalité avoir des vents compris entre 60 et 90 kt et une pression entre 989 et 969 hPa. Ce sont des intervalles moyens mais les erreurs peuvent être plus importantes. Toutefois, en l’absence d’autres observations, la méthode de Dvorak permet au moins de donner une estimation cohérente de l’intensité réelle. Bien que la méthode de Dvorak ait été calibrée pour les bassins Atlantique et Pacifique Nord-Est grâce aux données observées par reconnaissance aérienne, elle présente aussi un intérêt pour les autres bassins qui disposent de moyens d’observation limités. Toutefois, à un certain point, il serait préférable de la dériver à nouveau pour calibrer les cyclones tropicaux avec les données disponibles dans les autres bassins. Depuis peu, bien que la méthode de Dvorak ait pour objectif principal d'estimer l'intensité réelle d'un cyclone, elle permet également d’obtenir une prévision de l'intensité à 24 heures en extrapolant la tendance du CI. On ne sait pas si cette méthode fournit des prévisions fiables.

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Question: H2) Qui sont les "Hurricane Hunters" et que cherchent-ils?

Sur le bassin Atlantique (océan Atlantique, Golfe du Mexique et mer des Caraïbes) et dans le Pacific Central et Est, la reconnaissance des ouragans est prise en charge par deux agences gouvernementales :
la 53rd Weather Reconnaissance Squadron (53ème escadrille de reconnaissance météorologique) de la réserve de l’U.S. Air Force et
le Aircraft Operations Center (centre des opérations aériennes) de la NOAA.
La Navy a cessé ses vols en 1974.

La 53ème escadrille de reconnaissance météorologique (WSR) est basée à l’AFB (Air Force Base : base aérienne militaire) Keesler dans le Mississipi et possède une flotte de dix WC-130. Ces avions cargo ont été modifiés pour accueillir tous les instruments météorologiques pour la mesure du vent, de la pression, de la température et du point de rosée, ainsi que l'appareillage nécessaire au lâcher de sondes et à d’autres observations.

L'AOC est actuellement basée à l’AFB MacDill à Tampa (Floride) et possède dans sa flotte deux Orion P-3 qui étaient à l'origine des chasseurs de la NAVY et qui ont été modifiés pour accueillir trois radars ainsi que le matériel nécessaire au lâcher de sondes et aux mesures météorologiques. Depuis 1996, l'AOC a ajouté à sa flotte un jet Gulfstream IV capable d’effectuer des observations des ouragans à une altitude beaucoup plus élevée (jusqu’à 45 000 pieds). Il est principalement utilisé pour lâcher des sondes à proximité des ouragans pour mesurer des paramètres d’échelle synoptique dans les zones océaniques où on ne dispose habituellement pas de données.

Les avions de l'USAF (US Air Force) sont les chevaux de labour de la chasse aux ouragans. Ils sont souvent déployés aux avant-postes, tels qu'Antigua, et se chargent de la reconnaissance aérienne des ondes et dépressions en développement. Leur mission dans de telles situations est de rechercher les signes d'une circulation fermée, de renforcement ou d'organisation d'une tempête. Ces informations sont transmises par satellite aux spécialistes des ouragans du National Hurricane Center pour évaluation.

Les avions de la NOAA sont beaucoup mieux équipés et sont généralement réservés pour les ouragans qui menacent les côtes, et plus particulièrement celles des Etats-Unis. Ils sont également utilisés pour la recherche scientifique sur les tempêtes.

Les avions transportent de six à quinze personnes, comprenant l'équipage et les météorologistes. Les équipages sont constitués d'un pilote, d'un copilote, d'un mécanicien navigant, d'un navigateur et d’électroniciens. L'équipe météorologique peut être constituée d'un météorologiste embarqué, d’un scientifique chef de programme, d'un spécialiste de la physique des nuages, d'un spécialiste radar et de radio-sondeurs.

Le but essentiel de la reconnaissance aérienne est de repérer le centre de la perturbation (coordonnées fournies par le National Hurricane Center [NHC]) et de mesurer la force des vents maximaux. Mais les équipages évaluent aussi la dimension de la tempête, sa structure et son stade de développement. Ces informations sont également transmises au NHC par liaisons radio et satellite. La plupart de ces données, essentielles pour déterminer le niveau de menace de l'ouragan, ne peuvent pas être obtenues par satellite.

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Question: H3) A quoi ressemble un vol dans un ouragan ?

C’est au milieu d’un fort ouragan que j’ai eu ma vision la plus incroyable. Cela peut paraître difficile à croire, mais la plupart des vols dans les cyclones sont assez ennuyeux. Ils durent 10 heures, il y a des nuages au-dessus et au-dessous de vous donc tout que vous voyez est gris, et vous ne ressentez pas les vents tourbillonnants autour de l'ouragan.

Le plus intéressant est de voler à travers les bandes nourricières de l'ouragan et le mur de l'œil, ce qui peut devenir assez agité. Le mur de l'œil est un anneau d'orages qui ressemble à un donut (beignet en forme d’anneau) qui entoure l'œil où règne le calme. Les vents dans le mur de l'œil peuvent atteindre 325 km/h à l’altitude de vol, mais vous ne pouvez pas le sentir à bord de l'avion. Ce qui rend le vol à travers le mur de l’œil excitant et par moments quelque peu effrayant, ce sont les mouvements verticaux qui créent de fortes turbulences. Les passagers ressentent très nettement ces courants de vents (qui nous obligent quelquefois à utiliser les sacs prévus pour le mal de l’air). Ces vents verticaux peuvent atteindre 80 km/h aussi bien vers le haut que vers le bas, mais ils sont en réalité et généralement beaucoup plus faibles que ceux que l'on rencontre dans les supers cellules orageuses continentales.

Une fois que l'avion est dans le calme de l'œil d'un ouragan comme ANDREW ou GILBERT, c'est un endroit d'une grande beauté : la lumière du soleil ruisselle dans les hublots en provenance d’un disque parfait de ciel bleu juste au-dessus de l'avion, alors que ce dernier est entouré de toutes parts par la noirceur des orages du mur de l'œil, ... et directement sous l'avion fonçant à travers les nuages bas, on voit l'océan se déchaîner avec des vagues qui atteignent parfois 20 mètres et se fracassent les unes contre les autres. Le vide partiel de l’œil du cyclone (où il manque 1/10ème de l’atmosphère) ne ressemble à rien de ce que l'on peut rencontrer sur terre. Je préfère affronter un cyclone de cette façon, dans la sécurité que procure l’avion, que d’être au sol et de subir sa furie sans aucune protection.

Les Chasseurs de la 53ème USAFR (réserve de l’US Air Force) proposent un « cyber-vol» à travers un ouragan. Pour l’essayer, CLIQUEZ ICI.

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Question: H4) Est-ce que je pourrais participer à un vol dans un ouragan ?

Désolé, mais seuls les gens qui prennent part à la mission ont le droit de monter dans un avion militaire et public. Cela peut inclure des membres accrédités de la presse, à condition qu’ils travaillent à ce moment sur un sujet en rapport avec une tempête. Si vous êtes un reporter accrédité et que vous voulez savoir comment participer à un vol avec
   l’Air Force Reserve Command’s Hurricane Hunters (les chasseurs d’ouragans du commandement de réserve de l’Air Force), veuillez contacter le Lt. Col. Michael Odom de la 403rd Wing (228) 377-2056.
   la flotte civile des ouragans de la NOAA, contactez Lori Bast (813) 828-3310 poste 3072 ou cliquez ici pour plus d’informations.
Il faut toutefois savoir qu’il n’y a pas forcément de sièges disponibles sur tous les vols et qu’on limite à deux par vol le nombre de sièges pour les médias. La NOAA a une très longue liste de demandes de vol sur leur flotte pendant les missions ouragans. Si un ouragan menace de toucher les terres, l’opportunité d’embarquer sera d’abord donnée aux médias locaux. En raison de la dynamique des ouragans, les plans de vol peuvent changer et changent effectivement jusqu’à la dernière minute, et les vols sont souvent annulés.

Toutes vos coordonnées (numéros de téléphone portable, agendas électroniques, numéros personnels ou professionnels) sont extrêmement importantes pour pouvoir vous joindre en cas de modification.


Question: H5) Qu’est-ce que ça fait de traverser un ouragan au sol ? Quels sont les premiers signes annonciateurs de l’arrivée d’un cyclone tropical ?

Comme tout individu est unique, chaque ouragan l’est aussi. Chaque expérience d’ouragan est donc tout aussi unique. Le résumé ci-dessous propose un enchaînement schématique et général des événements susceptibles de se produire lorsqu’un ouragan de catégorie 2 approche d’une zone côtière. Votre expérience personnelle peut être totalement différente.

 •  96 heures avant l’arrivée sur les terres Au début, il n’y a pas de signe apparent de la tempête. Le baromètre est stable, les vents sont faible et variables et des cumulus de beau temps parsèment le ciel. Mais l’observateur attentif notera une houle d’environ 1 mètre à la surface de l’océan avec des vagues atteignant la côte à peu près toutes les 10 secondes. Ces vagues se déplacent très en avant de la tempête mais elles peuvent être facilement masquées par les vagues liées aux vents locaux.
 •  72 heures avant l’arrivée sur les terres Peu de changements sauf que la houle atteint environ 2 mètres et qu les vagues arrivent désormais à peu près toutes les 9 secondes. Cela signifie que la tempête, toujours loin à l’horizon, est en train d’approcher.
 •  48 heures avant l’arrivée sur les terres S’il se passe quelque chose, c’est une amélioration des conditions. Il n’y a plus aucun nuage dans le ciel, le baromètre est stable et le vent presque calme. La houle atteint désormais près de 3 mètres et arrive toutes les 8 secondes. Un avis d’ouragan est émis et les zones dont l’évacuation est longue reçoivent l’ordre de commencer.
 •  36 heures avant l’arrivée sur les terres Les premiers signes de la tempête apparaissent. Le baromètre commence à descendre doucement, le vent est d’environ 5 m/s (10 kt, 18 km/h) et la houle atteint à peu près 4 mètres avec des vagues espacées de 7 secondes. Une grosse masse de cirrus blancs apparaît à l’horizon. Alors que le voile de nuages approche et couvre de plus en plus l’horizon.
 •  30 heures avant l’arrivée sur les terres Le ciel est désormais couvert de nuages hauts/ Le baromètre chute de 0,1 hPa par heure et le vent atteint environ 10 m/s (20 kt, 37 km/h). La houle, dont les vagues sont espacées de seulement 5 secondes, commence à être masquée par la mer du vent et des petites crêtes blanches apparaissent à la surface de l’océan. Une alerte ouragan est émise et les zones basses doivent être évacuées, ainsi que les habitats mobiles.
 •  24 heures avant l’arrivée sur les terres En plus de la couverture, de petits nuages bas zèbrent le ciel. Le baromètre chute de 0,2 hPa par heure et le vent atteint 15 m/s (30 kt, 54 km/h). Les vagues induites par le vent se couvrent de crêtes blanches et des traînées d’écume commencent à envahir la surface. A ce stade, les évacuations et les derniers préparatifs doivent être achevés.
 •  24 heures avant l’arrivée sur les terres En plus de la couverture, de petits nuages bas zèbrent le ciel. Le baromètre chute de 0,2 hPa par heure et le vent atteint 15 m/s (30 kt, 54 km/h). Les vagues induites par le vent se couvrent de crêtes blanches et des traînées d’écume commencent à envahir la surface. A ce stade, les évacuations et les derniers préparatifs doivent être achevés.
 •  18 heures avant l’arrivée sur les terres Les nuages bas sont plus denses et accompagnés de bourrasques de pluie et de rafales de vent. Le baromètre descend régulièrement de 0,5 hPa/h et les vents soufflent à 20 m/s (40 kt, 74 km/h). Il est difficile de se tenir debout face au vent.
 •  12 heures avant l’arrivée sur les terres Les averses sont de plus en plus fréquentes et les vents ne diminuent plus. Le plafond est de plus en plus bas et le baromètre chute d’1 hPa/h. Le vent hurle à la force ouragan de 32 m/s (64 kt, 118 km/h), les petits objets légers volent dans les airs et des branches sont arrachées des arbres. La mer avance à chaque vague qui s’écrase sur la côte et la surface de l’eau est couverte de traînées blanches et de nappes d’écume.
 •  6 heures avant l’arrivée sur les terres La pluie est désormais continue et les vents de 40 m/s (80 kt, 147 km/h) la font tomber horizontalement. Le baromètre chute d’1,5 hPa/h et la marée de tempête dépasse la marque des grandes marées. Il est impossible de se tenir debout sans se cramponner et les objets lourds comme les noix de coco et les planches de contreplaqué deviennent des missiles. Le haut des vagues est coupé et donne à la surface de la mer un aspect de masse blanchâtre vaporisée.
 •  1 heure avant l’arrivée sur les terres Cela semblait impossible mais la pluie est devenue plus forte et tombe de façon torrentielle. Les zones continentales en contrebas sont inondées par les pluies. Les vents grondent à 45 m/s (90 kt, 166 km/h) et le baromètre est en chute libre à 2 hPa/h. La mer est blanche d’écume La marée de tempête couvre les routes côtières et des vagues de 5 mètres s’écrasent sur les bâtiments près de la côte.
 •  L’œil Alors que la tempête atteint son maximum, les vents commencent à faiblir et le ciel s’éclaircit. La pluie s’arrête brusquement, les nuages disparaissent et on voit du ciel bleu. Toutefois, le baromètre continue à chuter à 3 hPa/h et la marée de tempête va au plus loin dans les terres. Des vagues violentes s’écrasent sur tout ce qui est atteint par la marée de tempête. Rapidement, le vent devient presque calme mais l’air est désagréablement chaud et humide. En regardant en haut, on voit d’immenses murs de nuages de chaque côté, d’un blanc brillant sous le soleil. A ce moment, le baromètre arrête de descendre et commence brusquement à remonter, bientôt aussi rapidement qu’il est descendu. Les vents se renforcent un peu et les nuages sur le côté du mur de l’œil commencent à surgissent au dessus de vos têtes.
 •  1 heure après l’arrivée sur les terres Le ciel s’obscurcit et le vent et la pluie sont à nouveau aussi fort qu’ils l’étaient avant le passage de l’œil. La marée de tempête commence une lente retraite mais les vagues monstrueuses continuent de s’écraser sur la côte. Le baromètre remonte à 2 hPa/h. Les vents culminent à 45 m/s (90 kt, 166 km/h) et des objets lourds tordus par la partie frontale de la tempête sont emportés et jetés contre les bâtiments qui étaient sous le vent avant le passage de l’œil.
 •  6 heures après l’arrivée sur les terres La pluie tombe toujours en continu mais les vents ont diminué à « à peine » 40 m/s (80 kt, 147 km/h). La marée de tempête se retire et emporte les débris vers la mer ou rapporte vers les terres les objet abîmés en mer. Il est toujours impossible de sortir.
 •  12 heures après l’arrivée sur les terres La pluie tombe maintenant sous forme d’averses et les vents diminuent après chaque averse. Le plafond nuageux remonte, tout comme le baromètre à 1 hPa/h. Le vent de force ouragan hurle toujours à 30 m/s (60kt, 110 km/h) et l’océan est couvert de nappes d’écume blanche et de traînées. Le niveau de la mer revient à la marque des hautes marées.
 •  24 heures après l’arrivée sur les terres Les nuages bas se fragmentent et on voit à nouveau la couverture de nuages élevés. Le baromètre monte de 0,2 hPa/h, le vent tombe à 15 m/s (30 kt, 54 km/h). La marée s’est totalement retirée des terres mais la surface de l’océan est toujours couverte de petites crêtes blanches et de grosses vagues.
 •  36 heures après l’arrivée sur les terres La couverture nuageuse s’est disloquée et la grosse masse de cirrus blancs disparaît à l’horizon. Le ciel est clair et le soleil paraît lumineux. Le baromètre monte doucement, le vent est constant à 5 m/s (10 kt, 18 km/h). Il y a des arbres abattus et des bâtiments abîmés un peu partout. L’air empeste la végétation morte et la vase que la tempête a dragué du fond de la mer pour en couvrir la côte. La fin de la tempête est signalée.


Question: H6) Est-ce qu’il y a des ouragans sur d’autres planètes ?

On ne connaît pas d’autres planètes qui auraient des océans d’eau chaude où des ouragans pourraient se former. Toutefois, de nombreux astronomes et météorologistes planétaires pensent qu’il y a le même genre de tempête sur Jupiter, l’ammoniaque remplaçant l’eau. La zone principalement exposée est la célèbre Grande Tache Rouge et les nombreux tourbillons qui l’entourent. La Tache montre une circulation anticyclonique à son sommet, exactement comme les cyclones tropicaux au sommet de la troposphère


La Grande Tache Rouge de Jupiter (NASA/JPL)

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Question: H7) Comment l’océan réagit-il à un ouragan et quelles en sont les conséquences sur la tempête elle-même ?

Le refroidissement de la température de surface de l’eau (SST) est la principale réponse directe de l’océan à un ouragan. Comment cela se produit-il ? Lorsque les vents forts d’un ouragan se déplacent sur l’océan, ils brassent l’eau et font remonter de l’eau beaucoup plus froide des profondeurs. Le résultat très net est que la SST de l’océan peut avoir diminué de plusieurs degrés Celsius après le passage de la tempête.

La Figure 1 montre des SST entre 25°C et 27°C plusieurs jours après le passage de l’ouragan GEORGES en 1998 : le « sillage froid » après la tempête GEORGES le long et à droite de la trajectoire superposée est 3 à 5°C plus froid que la SST inchangée à l’ouest et au sud (c’est à dire les zones rouge/orange à environ 30°C). L’ampleur et la distribution du refroidissement montrées par cet exemple sont relativement typiques des analyses de SST après le passage d’une tempête.

Il est toutefois important de réaliser que l’essentiel du refroidissement de l’océan de 3 à 5°C montré sur la Figure 1 se produit bien après que la tempête ait quitté la zone (dans ce cas, plusieurs jours après que GEORGES ait touché les terres). La quantité d’eaux océaniques refroidies directement sous l’ouragan dans sa zone de vents forts est une question bien plus importante à laquelle les scientifiques aimeraient répondre. Pourquoi ? Les ouragans puisent leur énergie dans les eaux chaudes de l’océan en dessous d’eux. Toutefois, pour avoir une meilleure estimation de la quantité exacte d’énergie transférée de la mer vers la tempête, les scientifiques ont besoin de connaître les conditions de température de l’océan exactement en dessous de l’ouragan. Malheureusement, avec les vents à plus de 150 km/h, les vagues de plus de 20 mètres et la couverture nuageuse extrêmement dense qui sont la norme dans cette zone de la tempête, les mesures directes (et même indirectes) des conditions de SST au cœur même de la tempête sont très rares.
Heureusement dans ce cas, « très rare » ne signifie pas « une fois dans une vie ». Il y a peu, des scientifiques de la Hurricane Research Division (Division de Recherche sur les Ouragans) ont réussi à se faire une meilleure idée du niveau de refroidissement de la SST juste en dessous d’un ouragan en étudiant un certain nombre de tempêtes sur une période de 28 ans. En combinant ces événement rares, les scientifiques de la HRD ont mis au point une « moyenne composite » du refroidissement de l’océan juste en dessous de la tempête.

La Figure 2 montre qu’en moyenne, les modèles de refroidissement sont très inférieurs aux estimations de 3 à 5°C post-tempête vus sur la Figure 1. Dans la plupart des cas, la température de l’océan sous un ouragan est de 0,2°C à 1,2°C plus froide que les eaux environnantes. Le chiffre exact dépend de plusieurs facteurs dont la structure de l’océan en dessous de la tempête (c’est à dire l’emplacement), la vitesse de la tempête, l’époque de l’année et dans une moindre mesure, l’intensité de la tempête (Cione et Uhlhorn 2003).
Bien que les estimations de la Figure 2 constituent une énorme amélioration pour mieux représenter les réels types de refroidissement de la SST rencontrés sous un ouragan, une toute petite erreur dans la SST du cœur conduit à des erreurs de calculs significatifs quand il s’agit de déterminer précisément la quantité d’énergie transférée de l’environnement océanique chaud directement vers l’ouragan. Tous les autres facteurs restant égaux, une erreut d’à peine 0,5°C peut correspondre à la différence entre une tempête qui s’intensifie rapidement et une qui se désagrège ! Avec tout cela en jeu, les scientifiques de la HRD et d’autres institutions gouvernementales et académiques essayent d’améliorer notre capacité à estimer précisément, observer et prévoir les conditions de la partie superficielle de l’océan sous la tempête. Ces efforts comprennent des études statistiques, des améliorations au niveau de la modélisation et des capacités d’observation améliorées prévues pour aider les scientifiques à mieux déterminer les conditions thermiques en dessous de la tempête. Avec de telles évolutions, il est probable que les futures prévisions de variation d’intensité des cyclones tropicaux seront grandement améliorées.

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